20.02.2012
Oui, je parlerai pour la 1ère fois de ce mouvement qui prend comme nom, la date d’aujourd’hui, le 20 février, je n’étais ni pour, ni contre ce mouvement, puisqu’il n’existait pas pour moi. Je m’expliquerai davantage ci-dessous.
Je reviendrai avec un flashback des dates les plus significatives de ce que j’appellerai un mouvement.
Avant le 20 février 2011
A partir du 14 janvier 2011, date de la chute du régime du dictateur Ben Ali, des mouvements similaires sont nés en Egypte, Yémen, Libye, Algérie, Bahreïn, Jordanie, la Syrie et même l’Espagne a été touchée. Ces mouvements ont pris des dates comme celles du 25 janvier en Egypte, du 17 février en Libye ou le 15 mars en Syrie…
Des jeunes marocains ont voulu faire de même pour suivre cette vague et ainsi casser l’exception marocaine. Cette même exception qui a fait du Maroc le seul pays arabe qui a résisté à la conquête des ottomans, le dernier pays qui est placé sous Protectorat (en 1912), le seul Royaume qui a survécu aux putschs militaires pan-arabistes (Egypte en 1952, Algérie en 1965, Irak en 1968, Libye en 1969, Syrie en 1970…)… Donc, des citoyens marocains, des jeunes et des vieux, connus ou moins connus, indépendants ou partisans comme les gauchistes des jeunesses syndicales, des jeunesses des partis politiques du PSU (Parti Socialiste Unifié) du CNI (Congrès national Ittihadi) : Parti de l’Avant-garde Démocratique et Socialiste (PADS) et aussi Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) ou les intégristes d’AWI (Al Adl Wa Al Ihssane)
Ces jeunes choisiront la date du 27 février comme date du début de ce mouvement : Grosse erreur, cette date coïncidait avec la proclamation de l’ennemi juré de l’intégrité territoriale du Maroc : La RASD !! Cela collera l’étiquette que c’est un mouvement commandité par les ennemis du Maroc, et poussera à avancer la date au 20 février.
Durant la semaine qui va précéder ce dimanche 20 février, l’AMDH a organisé une conférence pour présenter les revendications de ce mouvement… D’ailleurs, il y avait aussi l’OMDH, Attac Maroc qui soutenait ce mouvement.
A ce moment là, ce mouvement a pris la décision de n’avoir aucun chef, et de n’avoir aucune revendication claire : N’importe qui pouvait se revendiquer membre de ce mouvement et tout le monde pouvait contester l’adhésion de quiconque à ce mouvement… Et c’est la même chose pour les revendications dont je ne citerai que les trois principales reprises sur le site web de Mamfakinch lequel se proclame être le forum des membres du mouvement.
Une constitution démocratique populaire votée par une assemblée constituante élue démocratiquement : Aucun modèle, aucun pré-requis n’existait, il ne s’agissait que d’une expression et c’est tout… au point que les membres, qui se proclament de ce mouvement, ont choisi la politique de la chaise vide, quand ils ont été invités par la Commission Consultative pour la Révision de la Constitution à exprimer leurs propositions.
La dissolution du parlement et la destitution de l’actuel gouvernement ainsi que la mise en place d’un gouvernement de transition chargé d’initier les revendications du mouvement du 20 février :
C’est une fausse manœuvre, puisque nous avons vu que ceux qui se revendiquent membres de ce mouvement ont appelé au boycott des législatives anticipées du 25 novembre 2011, bien que l’un des leurs (si on nous laisse le droit de dire cela) a appelé pour le vote de l’USFP.
L’intégration des diplômés chômeurs à tous les niveaux de la fonction publique et ce par des concours en toute transparence et équité : Voilà encore une revendication populiste qui n’a aucun sens : l’accès à la fonction publique n’est garanti par aucun pays. C’est l’égalité des chances qui permet l’accès au travail, que l’Etat devrait garantir. Et pourquoi une telle insistance à vouloir à intégrer à tout prix la fonction publique ?
Inutile de rappeler que la diversité des courants qui composent ce mouvement a eu un impact négatif sur la nature des revendications : Chute du régime, Laïcité de l’Etat et j’en passe : Des revendications opposées entre des gauchistes et des intégristes, ce qui rend caduque ce mouvement…
Le 20 février 2011
Il y a un an exactement, un certain dimanche 20 février 2011 vers 10h30, et devant la place Mohamed V, à Casablanca se sont rassemblés des milliers de casablancais, et autant à Rabat, devant le parlement pour faire de cette journée le symbole de la version marocaine du printemps arabe. Revenons en arrière : Si on a vu pleins de drapeaux tunisiens durant les Manifestations de Tunis, de drapeaux égyptiens de la place Tahrir… mais lors de celles de Casablanca et de Rabat, nous n’avons vu que des drapeaux noirs ou amazighs mais aucun drapeau étoilé.
Cela est aussi valable pour ceux qui prônent une monarchie parlementaire (cette expression « Monarchie parlementaire » qui ne veut rien dire en Droit constitutionnel)alors qu’aucune photo du Roi n’a été brandie durant ces manifestations… Cela a engendré beaucoup de confusions, au point que des banderoles « M6 dégage » ont été affichées, Donc on ne sait plus à quel saint se vouer…
Le 9 mars 2011
Suite à cela, le Roi a prononcé un discours historique à la nation faisant écho au discours du 3 janvier 2010 spécifique à la Régionalisation. Une Commission Consultative pour la Révision de la Constitution a été désignée pour préparer un projet de constitution.
Pour autant, le mouvement a choisi la politique de la chaise vide, se targuant d’être la voix du peuple qui revendique, le mouvement est prêt à sortir avec quiconque voulant manifester ou revendiquer !!!
Le 1er juillet 2011
Le mouvement a choisi de boycotter le référendum au lieu de faire campagne courageusement pour le NON courageux afin de confronter le OUI. Il a préféré éviter une cinglante défaite du NON, pour se cacher derrière une abstention sous couvert de boycott.
Le 25 novembre 2011
Le mouvement a de nouveau appelé au boycott des législatives, et une fois encore, le mouvement a essuyé un autre échec : Le taux de participation était de 45% ou 8 points de plus qu’en 2007. Des élections qui ont vu la participation de plus de quatre milles observateurs indépendants, marocains et étrangers.
Quelques semaines plus tard, le Mouvement AWI a annoncé qu’il quittait le mouvement 20 février… et cela s’est vite ressenti sur le nombre des manifestants du Weekend…
Un an après
Il ressort de ce qui s’est passé en Tunisie ou en Egypte qu’il ne s’agissait pas d’une vraie révolution : C’est juste que le mur de la peur est tombé…
Le mouvement qui avait réussi au départ à rassembler des dizaines de milliers de personnes (observateurs, curieux et aussi Makhzeniens, Baltajis inclus) à travers plus de cinquante villes et villages, n’arrive plus à drainer que quelques milliers (dont deux cents à Casablanca) un an après.
Ce mouvement n’a pas réussi à mobiliser (sur ses centaines de pages Facebook) les millions de personnes qui sont sorties dans les rues du Caire …
Dire que ce mouvement reste une voie pour ceux qui veulent revendiquer; est totalement inutile… Il existe d’autres moyens pour le faire : Partis, Associations, Syndicats …
Dire que le peuple veut la chute du régime est totalement loin de la vérité… La vérité serait mieux de scander « 20 février veut ça et cela »
Je le redis : « ne tenez pas aux débuts des fanfares, rêvez des fins historiques » et pour tout début, il y a une fin !
La Commedia è finita!
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21 février 2012 à 1 h 53 min |
Très bon article l’ami .
21 février 2012 à 18 h 42 min |
Merci Otmane
21 février 2012 à 2 h 43 min |
Franchement, le mouvement a signé son arrêt de mort le jour de sa constitution. En effet, son idéologie basique puise ses origines des idées des Karl Marx et de Lénine, qui ont été prouvées fausses, et ce il y a 21 ans.
De suite son culte de dire non à tout (nihilisme) et de critiquer pour l’amour de la critique ne mène à rien.
Finalement qu’attends tu d’un mouvement qui était guidé par deux courants opposés?
21 février 2012 à 18 h 43 min |
Merci Cher ingénieur
21 février 2012 à 10 h 47 min |
Excellent Article cher ami, c’est de loin l’une des meilleurs descriptions que j’ai lu de cette anarchie nommée 20 Février, le mouvement des contradictions à la fois vis à vis des Marocains en général et au sein de la mouvance elle même….!!!
21 février 2012 à 18 h 43 min |
Merci Mehdi
21 février 2012 à 17 h 10 min |
Affligé par le manque de sérieux, le biais et la selectivité de ton argumentation! Objectivité zéro!!
21 février 2012 à 18 h 44 min |
Merci Mounir
Comme spécifié sur Twitter, j’attendrai vos arguments
21 février 2012 à 18 h 29 min |
Même si je suis pas un 20 févriersiste, je trouve votre Annalyse très médiocre ! Vous parlez comme si le régime marocain était un modèl de bon gouvernance.
j ai bien aimé ce passage :
« Le mouvement a de nouveau appelé au boycott des législatives, et une fois encore, le mouvement a essuyé un autre échec : Le taux de participation était de 45% ou 8 points de plus qu’en 2007 »
-Si en laisse à part la véracité de ce chiffre ( notre ministère de l’intérieur n’est pas très connu par ça crédibilité) on devrait faire un peu de math élémentaire: 100-45=55 et 55>45. donc le taux de boycott est supérieure à celui de participation! si on rajoute le tau de marocains non inscrits , je vois pas où est l’échec!
le 20 février est mouvement raté, votre point de vu aussi.
21 février 2012 à 18 h 50 min |
Merci Khalid
Je viens de répondre à votre retour sur l’article même par ce passage
« Des élections qui ont vu la participation de plus de quatre milles observateurs indépendants, marocains et étrangers. »
22 février 2012 à 19 h 05 min |
Même si l’analyse n’est pas très profonde, (néanmoins, elle est intéressante) et même si le pouvoir au Maroc, au sens large, a encore beaucoup d’efforts à faire pour être réellement démocratique, il n’en reste pas moins que le mouvement du 20 février est un ramassis de personnes délirantes, haineuses et complétement à côté de la plaque.
Aucune espèce d’approche réaliste, aucune cohérence et encore moins des propositions crédibles.
Nul sur toute la ligne et pourtant ça aurait pu marcher car le contexte régional s’y prêtait. Heureusement que les marocains ont eu un minimum de lucidité.
Je n’arrive même pas à imaginer la catastrophe dans laquelle ils ont voulu nous entrainer. Car, il faut pas se leurrer, la plupart d’entre eux avaient des comptes à régler avec la monarchie e le but inavoué – au début- était la chute du régime car on est face à des moutons qui ne savent qu’imiter les autres.
22 février 2012 à 22 h 28 min |
Bien que je ne suis un franc supporter du M20F, je trouve que ce mouvement a toujours souffert d’une crise d’intenté. entre la contestation et la pseudo proposition il y avait toujours ce problème de qui décide quoi et qui est avec qui !
pour ce qui est de l’artile je le trouve chronologiquement parfait et suffisan pour relater l’information au débutant du Web 2.0, et dieu sait que nous sommes bcp.
22 février 2012 à 23 h 41 min |
un article-canon , une analyse-volcan, un esprit critique tranchant , une vision perçante , et une langue sans faute de grammaire ou d’orthographe
Bravo
23 février 2012 à 12 h 05 min |
Très bon article. Quoique …
Vous oubliez de mentionner c’est que c’est grâce à ce Mouvement qu’on a connu une nouvelle constitution -ce qui n’aurait jamais été le cas sans la manifestation des milliers de personnes dans de différentes villes- et que si le vote a été de 98% alors qu’on voyait des milliers de personnes qui l’ont boycotté et manifestaient en plusieurs villes là ne m’obligez pas de dire que je ne crois pas à ce 98% de votes.
Vous oubliez aussi de dire que c’est grâce à ce mouvement que les législatives ont été avancé aussi …
Objectivité?
23 février 2012 à 13 h 28 min |
Très très Bonne analyse, bien sondé, avec une fin majestueuse
« La Commedia è finita! »
Bravo
24 février 2012 à 17 h 50 min |
دعونا لا ننكر أن حركة 20 فبراير ساهمت في توطيد العلاقة بين العرش العلوي و الشعب, سنظل استثنائيين حتى في مظاهراتنا والحمد لله على الاستثناء المغربي
26 février 2012 à 21 h 21 min |
Comme je te l’ai dit, je trouve que le travail de rédaction manque de sérieux. Tu te laisses tenter par une analyse facile, sans jamais consolider ce que tu avances par une anti-thèse, par exemple.
Ainsi, tu considères que le mouvement du 20 février n’existe pas. Pourtant, matérielement, c’est un collectif qui a lancé un appel à manifester. Appel qui a séduit des centaines de millier de manifestants. C’est une réalité. Suite à ce mouvement, le roi fait un discours et promet des réformes. Quelque soit la qualité de ces réformes, ce collectif a réussi à faire bouger la monarchie de sa position. Encore une fois, peut-on considérer que ce mouvement n’existe pas?
Un autre exemple, et je te cite : « Des jeunes marocains ont voulu faire de même pour suivre cette vague et ainsi casser l’exception marocaine. » Citation suivie d’une apologie de l’exception marocaine. T’es tu réellement posé la question de la motivation de jeunes marocains à manifester? Tu dis, à la va vite que c’est juste pour faire comme les autres et pour porter atteinte au pays, en cassant une soi-disant exception. Pourtant, les revendications de ces jeunes sont claires. Ils sont dans une situation qu’ils jugent précaire, mettant en cause un système éducatif défaillant, les chiffres sont là pour le prouver, le chomage, une autre réalité, la 7ogra, c’est à dire le déni d’état de droit.
Justement, revenons sur le déni d’état de droit. Pourquoi des policiers s’autoriseraient par exemple à refuser le dépot d’une plainte par un citoyen sans justification? Pourquoi la Police se fait Juge? La justice n’est-elle pas censée être indépendante de l’exécutif?
Toutes ces revendications, qu’on y adhère ou pas, correspondent à des réalités au Maroc. Avec tout ce que je t’ai cité, crois-tu encore que la seule motivation de ces jeunes était de « casser l’exception marocaine » ??
L’anecdote sur la date du 27 février reste une anecdote. De plus, tu le concèdes toi-même ils ont rectifié le tir. Une anecdote pour juger de la qualité d’un mouvement, encore une fois, je trouve ca trop facile.
Personne ne dit que le mouvement du 20 février est parfait. Ses membres en sont conscients, et c’est par cette remise en cause qu’on s’améliore. De là à dire que ce mouvement n’existe pas, il y a un pas, et pas qu’un, que je ne franchirais pas.
Tu juges également trop vite, mais plus grave, de manière subjective les différentes composantes du mouvement. Personellement, je n’ai jamais entendu quelqu’un du 20 février appeler à la chute du régime. Le mouvement se définit lui-même comme apolitique, et ne revendique qu’un droit de contestation.
En ce qui concerne les laïques, il y a beaucoup de laïques marocains, et ils ne sont pas tous mal vus.
Et puis l’argument qui dit qu’il est absurde que le mouvement ne puisse comporter des mouvances hétérogènes. Cet argument est déjà vieux, facile, et c’est lui qui est caduque. Qu’est ce qui empêche des gens qui pensent différement sur certains points, de s’unir pour des causes et des revendications communes? N’est-ce pas là l’esprit de la démocratie? A ce que je sache, le mouvement du 20 février n’a jamais appelé à une radicalisation islamique de la société, ou à la mise en commun forcée des moyens de productions. Les gauchistes et les intégristes, comme tu les appelles, n’ont pas manifesté en qualité de gauchiste ou d’intégriste, ils ont manifesté en tant que marocains portant des revendications communes.
Je pourrais continuer encore longtemps, mais à chaque fois c’est la même chose, tu avances un propos et tu le justifies par des exemples. Mais la justification par des exemples n’est pas une preuve. Et jamais tu ne démontres ce que tu avances, jamais tu ne considère l’anti-thèse.
Ce sont ces raisons qui m’ont poussé à te dire que ton travail manquait de sérieux. Mes propos ne sont qu’une critique de ton article, encore une fois, rien de personnel.
29 février 2012 à 11 h 16 min |
@Mounir Air :
L’essai que nous propose aujourd’hui Jalal El Outmani est je trouve pour ma part très instruisant, et très intéressant. Je vais te dire pourquoi :
1- Un article n’est pas sensé être objectif, il peut représenter l’avis de son auteur, on n’est pas dans la presse ;
2- Tous les fléaux dont tu as parlé, à savoir la faim, l7egra, l’éducatif, etc. sont des fléaux dus à un excès de corruption. Ce qui était une institution à part entière durant des siècles est aujourd’hui le fléau dont on a le plus de mal à se débarrasser. On en est tous responsables, et non le régime. Ce que l’on peut critiquer c’est le fonctionnement (ou non) de sa politique anti-corruption.
3- Si ce mouvement est apolitique, qu’est-ce qui lui permet de porter soi-disant « la voix du peuple » ? Et ceci, alors que lorsque je regarde autour de moi, très peu de personnes y sont engagées. Lorsque l’on revendique de telles choses (ndlr « la voix du peuple »), on avance des statistiques, des chiffres qui prouvent que ce mouvement est influent.
4- Un avis personnel : Je trouve que donner suite aux réclamations du mouvement du 20 février serait complètement fou, car trop peu de personnes en proportion le trouvent crédible. D’autant plus que nous sommes le pays du Maghreb le plus respecté, et ce grâce au prestige que nous apporte la monarchie. La monarchie, ça n’est pas seulement une personne aux commandes (ça n’est pas ça du tout d’ailleurs), c’est surtout tout une histoire, toute une institution qui fait que notre pays est stable socialement. Nous vivons en sécurité, c’est déjà ça par rapport à nos pays frontaliers. Après, le reste viendra petit à petit, donnons le temps au temps.
5- Ce que je trouve médiocre de la part des 20févriéristes : Utiliser le droit d’expression qu’ils viennent d’obtenir grâce à la nouvelle constitution dans l’optique de choquer. Par exemple critiquer le Roi, ou autres. Je trouve personnellement que c’est une personne que nos ancêtres ont respecté pendant 14 siècles, donc on lui doit aussi, avec l’évolution des choses un respect adéquat.
Bref, ce sont quelques ébauches d’idées qui montrent en quoi est-ce que le mouvement du 20 février est mort aujourd’hui. Ce mouvement n’a aucun avenir, les marocains ont voté Benkirane et comptent bien le protéger jusqu’à ce qu’il fasse (ou non) ses preuves, et ça sera de même pour le prochain, et ses successeurs.
20 février 2013 à 9 h 43 min |
[…] année après, le bloggueur Jalil Outmani dresse le constat de l’inanité du mouvement et rappelle que le Maroc suit une histoire millénaire et une tradition politique vivace. Il […]