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Le Gouvernement Benkirane nommé !

3 janvier 2012

Jalil El Outmani

03.01.2012


SM Le Roi Mohamed VI vient de nommer selon l’article 47 de la nouvelle constitution.

Ce gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane est le premier issu des élections législatives sous l’ère de la nouvelle constitution adoptée le 1er juillet 2011.
Rappelons que le PJD (Parti de la Justice et du Développement) est arrivé en tête de ces législatives avec 107 sièges sur 395 que compte le Parlement. Il a pu obtenir une coalition gouvernementale avec les

Chef du Gouvernement :
Abdelilah Benkirane (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre d’Etat
Abdellah Baha (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
SaadEddine El Othmani (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre de l’Intérieur
Mohand Laenser (MP, Mouvement Populaire)

Ministre de la Justice
Mustafa Ramid (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre des Habous et des Affaires Islamiques
Ahmed Toufiq (Sans Appartenance Politique)

Secrétaire Général du Gouvernement
Driss Dahak (Sans Appartenance Politique)

Ministre de l’Economie et des Finances
Nizar Baraka (Istiqlal)

Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la politique de la ville
Nabil Benabdellah (PPS, Parti du Progrès et du Socialisme)

Ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime
Aziz Akhannouch (Sans Appartenance Politique)

Ministre de l’Education nationale
Mohamed El Ouafa (Istiqlal)

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres
Lahcen Daoudi (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre de la Jeunesse et des Sports
Mohamed Ouzzine (MP, Mouvement Populaire)

Ministre de l’Equipement et des Transports
Aziz Rabbah (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre de la Santé
El Hossein El Ouardi (PPS, Parti du Progrès et du Socialisme)

Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement
Mustapha El Khalfi (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
Abdelouahed Souhail (PPS, Parti du Progrès et du Socialisme)

Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement
Fouad Douiri (Istiqlal)

Ministre de L’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies
Abdelkader Amara (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre du Tourisme
Lahcen Haddad (MP, Mouvement Populaire)

Ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement Social
Bassima Hakkaoui (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre de la Culture
Mohamed Amine Sbihi (PPS, Parti du Progrès et du Socialisme)

Ministre de l’Artisanat
Abdessamad Qayouh (Istiqlal)

Ministre chargé des Relations avec le parlement et la société civile
Lahbib Choubani (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre Délégué auprès du Chef de Gouvernement chargé de l’Administration de la Défense Nationale
Abdellatif Loudiyi (Sans Appartenance Politique)

Ministre Délégué auprès du Chef de Gouvernement chargé des Marocains Résidant à l’Etranger
Abdellatif Maâzouz (Istiqlal)

Ministre Délégué auprès du Chef de Gouvernement chargé des Affaires générales et de la gouvernance
Mohamed Najib Boulif (PJD, Parti de la Justice et du Développement)

Ministre Délégué auprès du Chef de Gouvernement chargé de la Fonction Publique et de la modernisation de l’administration
Abdeladim El Guerrouj (MP, Mouvement Populaire)

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Intérieur
Charki Draiss (Sans Appartenance Politique)

Ministre Délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération
Youssef Amrani (Sans Appartenance Politique)

Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Ginances chargé du Budget
Idriss Azami Al Idrissi (PJD, Parti de la Justice et du Développement)
Il s’agit du 30ème Gouvernement depuis l’indépendance du Maroc.

100 Jours, 100 mesures

16 décembre 2011

Jalil El Outmani

16.12.201


Dans le cadre du programme d’urgence pour les cent premiers jours de travail du gouvernement, La jeunesse du PJD (Parti de la Justice et du Développement) lance une campagne pour recueillir les suggestions, les préoccupations, les questions, les aspirations des jeunes marocains

Pour atteindre ce but, une journée a été organisée par les composantes de la Jeunesse du PJD le dimanche 11 Décembre 2011 à Rabat encadrée par Mustafa El Khalfi, le responsable du programme électoral du Parti Justice et Développement.
Suite à cette réunion, Les cadres de la jeunesse du PJD se sont répartis à s’engager sur neuf axes, à savoir:

– Emploi
– Santé
– Éducation
– Valeurs
– Jeunesse
– Émancipation politique de la jeunesse
– Droits Humains & Médias
– Diplomatie parallèle des jeunes
– Sport, Art et Culture
Cette campagne a pour but de recueillir les idées et les propositions, en particulier celles qui remplissent les conditions d’urgence, du réalisme et la capacité à être mises en application le plus rapidement possible sans un coût élevé :

L’objectif est de créer la différence !

Donc, si vous avez des idées  ou des projets simples et constructifs, n’hésitez pas à laisser votre idée sur la partie des commentaires ou sur le lien suivant (Cliquer Ici)

Je commence :
Ma 1ère mesure :
Inscrire tous les marocains détenteurs de la Carte Nationale d’Identité, âgés de 18 ans sur les listes électorales.

Législatives 2011 : Encore, le mauvais choix de l’USFP

8 décembre 2011

Jalil El Outmani

07.12.201


C’est une lettre à mes frères et amis de l’USFP que je souhaite partager afin de clarifier mon point de vue sur la décision du Bureau Politique et du Congrès National du parti de la Rose :

Cette décision que je trouve est un mauvais choix si c’est le pire depuis 2002, Pourquoi ?

En 2002, ils ont gagné les législatives par une petite tête devant l’Istiqlal et pourtant ils se sont inclinés devant la nomination de Jettou le 9 octobre 2002, voulue par le palais… Cela aura des répercussions

En 2007, C’est la sanction : le parti de la rose essuie une claque : 5ème place et pourtant le 1er secrétaire de l’époque (ElYazghi) a insisté de participer au gouvernement en usant de la carte qui a été appelée : la légitimité historique : 5 postes au Gouvernement pour coincer l’USFP dos au mur, ou ancienneté

Durant cette législature, l’USFP aura 6 postes au sein du gouvernement El Fassi : Un Ministère d’Etat sans portefeuille pour Mohamed ElYazgi, le pionnier de la légitimité historique, une mention pour Ahmed Reda Chami, en charge de l’Industrie & du Commerce et à un degré moindre à Jamal Rhamni en charge au redouté poste de l’Emploi.
Je ne citerai pas aussi la nomination de Lachguer, Ministre chargé des relations avec le parlement à l’insu du 1er SG du parti Abdelouahed Radi.

En 2011, La rose a perdu parce qu’elle a fané aux yeux des marocains et même au sein des militants qui ont puni la rose pour que le message soit entendu par le 1er SG du parti.
L’USFP devrait choisir entre la participation et l’Opposition

Pourquoi participer au gouvernement ?
Les législatives du 25 novembre ont dégagé une carte avec une majorité forte avec 3 partis : PJD, Istiqlal et USFP, un gouvernement formé de partis nationaux,  issus de la volonté du peuple.

La participation aurait pu être salvatrice : Elle serait la dernière carte pour se faire pardonner par les marocains à condition que la participation devrait être remplie de nouvelles têtes qui pourront travailler en collaboration avec les partis historiques (PJD, Istiqlal et PPS) et de là laisser les cadres du parti s’occuper de l’encadrement au sein du parti, renouveler les instances et arroser la rose assoiffée depuis 2002.

L’USFP aurait pu ne pas signer un chèque en blanc pour le PJD : Un Bilan après 12 mois de coalition aurait pu permettre de tirer les leçons ! Continuer jusqu’en 2016 ou sortir du Gouvernement en 2012… De cette façon, il aurait pu grandir dans les yeux des marocains !

Pourquoi l’opposition ?

L’USFP déclare dans son communiqué officiel que le retour à l’opposition est un devoir national et une exigence politique.
Il confirme que ce choix contribuera positivement à concrétiser une opposition forte pour la mise en œuvre démocratique de la nouvelle Constitution et cela grâce à son expérience dans l’opposition parlementaire durant la période 1977/1997.
Il croit qu’il est capable de rendre à l’opposition toute son aura, son esprit socialiste et son efficacité.
Il confirme que ce choix permettra de sauvegarder l’identité socialiste et la transparence pour lutter contre la confusion et la banalisation de l’action politique et de l’appartenance partisane.

Cela dit, Choisir l’opposition : c’est fuir la responsabilité et choisir la facilité
Abdelouahed Radi aurait dû démissionner le lendemain du scrutin, il est le 1er SG du parti, si le parti avait gagné il aurait pu être désigné Chef de Gouvernement, mais les marocains veulent renouveler les élites, ne veulent pas encore d’un parlementaire colle depuis 1963 ! Un record !
Si le choix de l’opposition c’est pour préparer la bataille du prochain congrès : Cela ce sont de petits calculs électoraux du prochain 9ème Congrès!

Les bases vont élire celui qui s’est opposé à participer au gouvernement pour jouer sur le coté sensible des masses !
C’est pour cela que j’ai cité plus haut qu’il faut choisir les experts pour travailler au gouvernement et distinguer le travail au sein du parti pour ne pas chevaucher les buts du parti et l’action gouvernementale.
Il est plus facile de critiquer depuis les rangs de l’opposition que de travailler au Gouvernement.
Cela aurait pu refaire la virginité de l’USFP pour préparer les législatives de 2016 ?
Non, parce que les marocains ne peuvent pas répéter l’erreur de 1997. Il n’existe jamais une 2ème première impression.
Pour revenir aux bases ? Comme si la participation au Gouvernement coupe ce lien bien que tout parti a pour objectif d’atteindre le pouvoir exécutif. Ne dit-on pas le sage montre la lune, et l’idiot regarde le doigt ?

Choisir l’opposition parce qu’il existe un antécédent entre la Chabiba Islamiya et l’assassinat de Omar Benjelloun (1975) comme si cela va avancer le Maroc de quelque chose ! Je citerai juste l’exemple des allemands et les français qui ont plié leurs pages 1939/1945 pour construire une nouvelle Europe !

L’USFP rate encore un tournant de l’histoire du Maroc :

Il aurait pu participer à ce gouvernement issu du scrutin le plus transparent de l’histoire du Maroc

Il aurait pu choisir les meilleurs profils dont il regorge pour être le fer de lance de la restitution de la crédibilité de la rose au sein du gouvernement, Choisir de nouveaux leaders pour redorer le blason de la Rose -et combien ils sont nombreux sur le terrain-, Renouveler les instances du parti, mais les Ittihadis ont préféré faire une grande sortie par la petite porte.
Je souhaite en fin de ce billet que ce choix puisse apporter à l’action législative une valeur ajoutée qui poussera le pouvoir exécutif à faire plus.